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Y a pas à dire, Jo-Wilfried Tsonga a la classe! Il est loin le temps du jeune Kinder Bueno qui avait le cigare, Jo est devenu le grand-frère sage de la tribu tricolore. Triste nouvelle que sa rare maladie du sang (drépanocytose) révélée en 2019 et qui l’épuise pendant 2 ou 3 jours dès qu’il prend l’avion… ce qui pourrait expliquer certaines contre-performances passées! Depuis il ménage au mieux ses déplacements, quitte à faire l’impasse sur certains tournois… espérons que les résultats suivront!
Longtemps membre de la «relève américaine» dans l’ombre de Roddick, Big John a pris de la bouteille est à présent l’exemple de la nouvelle relève! C’est que mine de rien John Isner en a vécu des aventures, il a bourlingué ses 2,08m dans tous les tournois du globe, remporté une quinzaine de tournois en simple et fait face à plein de méchants nazis qui critiquaient son style. Il est vrai qu’à ses débuts il était surtout une machine à aces, le stéréotype du jeu américain, mais il a su prouver au fil des ans qu’il était quand-même capable de subtilité, notamment au filet ce qui n’est pas forcément évident pour un grand!
Alors ce pimp d’Andy Roddick est juste un gros délire visuel de graphiste, il n’y a aucune similitude politique à y trouver! On ne sait même pas si Andy est de sensibilité démocrate ou républicaine, ou autre! On sait juste qu’il aimait bien balancer d’énormes parpaings au service, et que ça serait assez marrant si Donald avait envie d’en rattraper un avec la tête…
Satan Wawrinka est démoniaque lorsqu’il est en feu, il peut envoyer en enfer n’importe que cador quand le combat est physique, surtout dans les grandes occasions, ce qui lui a permis de remporter 3 Grand Chelem différents tout de même! Mais parfois avec son inconstance légendaire il peut se mettre tout seul au supplice et trouer sur la fin des matchs qu’il semblait pourtant maîtriser au départ. Sacré diable ce Stan The Man!
L’Italien Marco Cecchinato est un joueur qui ne paie pas de mine à l’instar d’un Mark Zuckerberg à qui ont donnerait le bon Dieu, mais qui cache en réalité une ambition sans limite et avance ses pions avec une redoutable efficacité. 3 trophées ATP pour autant de finales, une zone d’ombre avec des soupçons de match truqués en 2016 (18 mois de suspension, annulés après appel). Capable du meilleur comme du pire, dans une discrétion absolue, impossible de savoir jusqu’où va grimper la croissance de la petite startup Marco!
S’il y a un singe à qui on n’apprend pas à faire la grimace c’est bien Fabio Fognini! Capable de jouer le feu et de battre Nadal sur terre battue il peut tout aussi vendanger son match contre le plus mauvais des joueurs. Passé maître dans la déstabilisation ou l’intimidation de l’adversaire quand il lui lâche des piques, de la commedia dell’arte avec le corps arbitral quand il se lance dans des palabres interminables ou du stand-up quand il joue avec le public, « Fognia » pourra sans problème se reconvertir dans la comédie après le tennis!
Ambiance de malade à l’US Open, avec des spectacteurs qui bougent, sont bruyants et réactifs, ou alors ambiance feutrée de Wimbledon, monochrome et avec le petit doigt levé? Pourquoi choisir, les deux ont les qualités de leurs faiblesses!… c’est ça la beauté du tennis!
Ernests Gulbis et son étrange coup droit « albatros » on fait le buzz sur la plage tennis il y a quelques années, hélas le Letton a depuis plus fait parler de lui dans les potins que sur les courts. Un albatros une fois en vol est majestueux et infatiguable, mais pour y parvenir il doit d’abord s’envoler, et l’albatros est connu pour être l’oiseau au décollage le plus compliqué. Un peu comme Ernests: depuis son premier décrochage sa longue chute semble ne jamais s’arrêter, ses comebacks sont souvent irréguliers voire des crashs… vous en connaissez beaucoup des joueurs qui jouent et perdent en une nuit l’entier de leur gain de demi-finale de Roland-Garros (412 500 euros) au black jack, tout ça sans sourciller?
David Ferrer a toujours été un joueur discret sur le tour, et il l’est encore bien davantage depuis qu’il a pris sa retraite on ne sait pas trop ce qu’il devient… Espérons qu’il ne s’ennuie pas! Auquel cas la défense d’une cause juste pourrait lui redonner un peu de vigueur, comme soutenir Greta Thunberg par exemple?
On connaît le patriotisme d’Heather Watson, toujours prête à défendre âprement les couleurs britanniques! Et bien après l’avoir pimpée en Queen, il était logique que nous lui fassions faire un petit bisou à Charles les grandes Oreilles! God Save Heather!
Rafa n’a pas usurpé son surnom de taureau de Manacor, à Majorque il s’entraîne dur pour performer en saison, et tous les moyens sont bons: il sait prendre le taureau par les cornes lorsqu’il le faut, demandant par exemple juste après un match de demi-finale à Monte-Carlo à être entraîné pour être prêt pour la finale!
Mais pourquoi Bautista-Agut furax dans les toilettes des vestiaires avec un déboucheur dans chaque main??? … Et bein pourquoi pas on a envie de vous dire! Plus sérieusement c’est juste pour le côté fun de l’image, il n’y a aucune explication logique ou en rapport avec Roberto si ce n’est qu’il fait caca comme tout le monde :)
Milos Raonic a été le propulseur de toute une génération canadienne, hommes et femmes, qui ont compris en voyant sa trajectoire qu’ils pouvaient comme lui atteindre les étoiles en travaillant dur (il y a eu aussi Génie Bouchard pendant un moment, mais hélas elle s’est crashée en vol). Leurs succès actuels ne sont pas dûs au hasard, merci Milos. Bon, le mérite revient aussi à la fédération qui a mis en place des bons programmes de formation, du reste souvent avec des coachs et staff français!
Et si Grigor Dimitrov, en bon élève qu’il est, poussait le respect à l’extrême envers son mentor Andre Agassi et se rasait le caillou? Pas sûr que ça lui aille, mais vu la mini calvitie qui commence à poindre à l’arrière de sa tête peut-être faudra-t-il qu’il l’envisage tout de même dans un avenir pas si lointain!
Comment pimper Nikoloz Basilashvili autrement qu’en bombardier? Le Georgien préfère survoler les terrains en dur, qui conviennent davantage à son jeu à plat consistant principalement à bombarder son adversaire de grosses briques bien lourdes! Dévastateur quand il a le temps de cibler, le pauvre Nikoloz part parfois en vrille quand les dogfights accélèrent et que sa longue préparation s’en trouve stressée, ou face à des voltigeurs qui varient beaucoup et le sortent du rythme. Il a alors vite tendance à arroser 2 fois plus fort, surtout en coup droit, dans le plus pur style « ça passe ou ça casse ».
Daria Gavrilova cumule le côté flamboyant de ses origines russes avec la coolitude souriante de la nationalité australienne qu’elle a prise en 2014! Votre serviteur l’ayant vue, bien après la fermeture du tournoi de Lausanne auquel elle participait, s’enflammer bruyamment parmi tous les anonymes en regardant la finale Federer-Djokovic de Wimbledon 2019 dans le restaurant du club, applaudir, se lever, faire des bouuuh ou gesticuler une cuisse de poulet à la main! « Dasha » mérite la Présidence de Choupiland!
Wimbledon est un événement de traditions et de classe, mais qui doit quand même rationaliser son budget, comme tous les tournois. Comme par exemple en supprimant les ramasseurs de balles, et les capteurs de vibrations. Ainsi la prochaine édition sera innovante: il y aura de nouveaux poteaux pour le filet. Des teckels. Entre les rallyes, ces nouveaux poteaux iront ramasser les balles, puis reviendront à leur place. Ils aboieront en cas de «let», et apporteront le journal aux joueurs pendant les pauses. Les premiers essais ont été menés avec succès avec Tofu, le chien de Daria Gavrilova (image).
@tofu_sausage
Stefanos Tsitsipas est l’un des joueurs de la next gen les plus prometteurs du circuit. Style de jeu à la Federer, look à la Borg et mental à la Nadal, sous la houlette de Mouratoglou il développe un fighting spirit et un sang-froid d’exception. De petit criseux chez les juniors il se mue en joueur pro hyper concentré et tonique. Il faut dire que Glouglou a des méthodes d’entraînement un peu spéciales, à l’instar de cette grosse mouche tsetse!
Kevin Anderson est paraît-il rigide et froid, avec un jeu efficace mais très méthodique. Trop discret, trop lisse, les sponsors ne se bousculent pas pour sponsoriser le Sud Africain, il n’a pas non plus des millions de fans qui likent chaque photo de dessert sur Insta, malgré sa 5e place en 2018 et ses 2 finales en GC! Où l’on voit qu’aujourd’hui pour être un top champion il ne suffit plus d’être juste un bon sportif, il faut avoir une belle gueule et jouer 24/24 dans le grand cirque médiatique et commercial! Finalement Kinou est peut-être mieux où il est, moins riche, moins adulé, mais au moins peinard…
Stan The Knife! Le besogneux Vaudois a su étoffer ses qualités par un travail acharné et un goût prononcé pour l’effort, peut-être hérités de son éducation atypique au sein de l’Ecole Steiner. Pourtant ce n’était pas gagné… S’il a longtemps été un petit Opinel avec un bon revers et un cran de sûreté incertain, il a réussi à développer sa caisse physique et surtout muscler énormément son coup droit qui était un peu faiblard, de même que le service, en travaillant deux fois plus que ses rivaux. Couteau suisse sur le tard, sa progression technique lui a instillé confiance en lui et courage du risque! Quel dommage pour son palmarès qu’il ne se pas déployé plus tôt! D’autant que récemment on a pu voir sur les réseaux sociaux qu’il dégaine le tire-bouchon et la fourchette facilement! Attention de pas rouiller Stan!
Rafael Nadal a une vitesse et un réactivité de déplacement au-dessus de la moyenne… on sait dorénavant pourquoi!
Bjorn Borg était une légende, mais une légende à priori pas super rigolote. Son surnom de « Ice Borg » était bien mérité tant il était austère… à l’opposé de son rival historique, Jimmy « Jimbo » Connors, qui était un sacré caractère de cochon et aussi un clown. Si seulement Borg avait pu être un peu plus rigolo!
Novak Djokovic est l’un des joueurs les plus cérébraux sur le circuit. A la fois très analytique et spirituel, il a su assagir sa personnalité par divers biais (méditation, travail sur soi, nutrition, yoga…). Au départ colérique et impulsif il est devenu le joueur de la pleine conscience, qui reste zen en analysant toujours parfaitement le cours de la partie même quand il est dans l’adversité ou l'adrénaline. Et qui garde surtout le plaisir de jouer comme un enfant, c’est le principal!
Le Russe Andrey Rublev n’aimait peut-être pas trop les jeux de construction enfant, et assurément davantage les jeux où l’on se tirait dessus avec des bazookas ou des fléchettes! Le style bourrin très accrocheur, cher à Marat Safin, nous revient enfin de Moscou via ce grand espoir du tennis russe. Avec le mauvais caractère qui va avec… Rangez vos Playmobils les enfants, ça va faire mal!
Mais où se dirige le tennis? Entre la traditionnelle Coupe Davis piétinée par son organisateur le footballeur Gérard Piqué, totalement vidée de tout ce qui faisait son charme, la Coupe du Monde organisée par l’ATP pour lutter justement contre la nouvelle Coupe Davis, les nouveaux super tie-breaks en Grands Chelems, les expérimentations de règles lors des Next Gen Finals ou de l'Adria Tour, les financiers du tennis ont l'air de vouloir changer ses règles à tous prix!
Bien sûr il faut savoir évoluer, lorsque l’on voit les joueuses des années 1900 jouer en robes longues et chapeaux ou certaines vieilles raquettes en métal on se dit que le progrès a vraiment du bon, mais globalement au fil du temps et malgré les améliorations techniques ou vestimentaires, les règles sont restées peu ou prou les mêmes, nous procurant du suspense et des surprises. Nous ne vivrons sans doute plus jamais de 5e set aussi dingues que l’interminable Mahut-Isner…
Regardez l’UTS (Ultimate Tennis Showdown), parodie de tennis pour gamers imaginée par un Patrick Mouratoglou toujours aussi avide de gloire médiatique… avec pour but avoué de coller au diktat des médias modernes: format court, durée prévisible, cible ado, voyeurisme avec le coaching en direct, interviews en court de match, cartes bonus/malus pour faire jeu vidéo, nouveaux angles caméras davantage POV, sobriquets attribués aux joueurs pour faire "Marvel"... Sous prétexte que les audiences TV s'érodent, les joueurs vont passer de sportifs individuels méritants à marionnettes dans un spectacle un peu pathétique. Le pire c’est que Mouratoglou trouvera toujours des joueurs prêts à faire les guignols… mais à 58 minutes le match pas trop fatiguant avec sans doute un bon cachet à la clé et moins de risques de blessures, pourquoi s’en priveraient-ils?
Les droits TV (ou abonnements internet dans le cas de l'UTS) sont la mine d'or à exploiter, et l'on se dirige certainement vers un morcellement des compétitions entre canaux privés (à la manière du foot, ou un afficionado doit s'abonner à plein de chaînes s'il souhaite suivre tous les championnats). L'argument des instances tennistiques est que les téléspectateurs, pauvres petits choux, se désintéressent car regarder un match de tennis c'est trop long et pas pratique parce que qu'on ne sait pas à quelle heure ça va finir.
Si effectivement érosion de l'audience il y a, c'est surtout que le tennis sort des chaînes publiques, que le discours des joueurs est de plus en plus lisse et soumis aux sponsors. Et avouons-le, la domination du Big 3 ces dernières années n'arrange pas les choses, pour les non-passionnés ça ne sert à rien de regarder vu que ce sont toujours les mêmes qui gagnent!
Souhaitons que le tennis résiste et reste ce beau spectacle qui nous fait vibrer, qu’il se ré-invente par petites touches intelligentes, comme par exemple le Hawk Eye, les 20 secondes au service, les travellings en spidercam ou la réflexion actuelle pour que les ramasseurs de balles n’aient plus à apporter leurs linges dégueulasses aux joueurs (mais que ces derniers les portent tous seuls comme des grands), sans devenir une machine à fric Marvel dirigée par des businessmen! Pour cela il faudrait en premier lieu que les joueurs.euses (et leur Conseil respectifs) prennent un peu plus leurs responsabilités, ils sont les garants de la tradition.
Félix Auger-Aliassime est un talent très prometteur, digne représentant de la nouvelle vague canadienne! Humble et travailleur il a fait des débuts plutôt remarqués sur le circuit principal, mais il est peut-être encore un peu trop sage, trop appliqué. Un brin de folie et des prises de risques fantaisistes dans son jeu lui feraient du bien (à nous aussi!), de même qu’être un peu plus démonstratif. Il est très certainement plus marrant dans la vie que sur le court! Lâche-toi FAA!
John Isner est le Top Chef de la bannière étoilée! Sa recette? Il épice avec ses aces qui tabassent et cisaille avec ses grands coups droits. Son revers est un peu fade, mais il lie la sauce avec des montées au filet mignon et une pincée de volées pas maladroites qui lui confèrent une saveur assez plaisante.
On parle beaucoup de la nouvelle vague russe (Rublev, Medvedev et Khachanov), mais on oublie un peu la précédente avec Safin, Davydenko et… Mikhail Youzhny! On est un peu nostalgiques de leurs débordements sanguins comparés à la sage new gen, c'était une sacrée bande bad boys! Et bon sinon à part ça, vous ne trouvez pas que Youzhny ressemble à Woody Harrelson? Nous oui!
Ces 4 gars dans le vent auront à tout jamais marqué l’histoire, individuellement et collectivement! Comme dans les Beatles, il y a plusieurs personnalités dans le Big Four: le réservé, le classieux, l’incompris, le grincheux… Rivaux mais sains compétiteurs ils auront trusté le hit-parade des trophées pendant presque 20 ans, et popularisé le tennis comme jamais, chacun avec son style et son clan de fans. Pour honorer Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic et Andy Murray nous chanterons toujours « We all hit the yellow little ball, yellow little ball, yellow little ball, We all hit the yellow little ball »
La technologie des matchs de tennis est en perpétuelle évolution! Il y a les incrustations 3D, les ralentis à la Matrix, les caméras sur les filets… mais l’ancêtre de ces prises de vue est la Spidercam, qui est plus que jamais d’actualité et utilisée!
Schwartzman avec un nom pareil ne pouvait pas être dépeint autrement qu’en Man in Black! Enfin oui… mais on garde les idées pour un prochain pimp, vous aurez la surprise! En tout cas Mister D a été fort bien entraîné au QG des MIB, malgré son petit gabarit il manie le « cricket » à la perfection, les aliens peuvent trembler de l’autre côté du filet!
Stefanos Tsitsipas est un peu un extraterrestre sur le circuit! Il joue comme Federer, a la dégaine de Borg, la grinta de Nadal et les humeurs de Djokovic. Mais le natif d’Athènes n’est pas encore un Jedi, le jeune Padawan a encore un peu à apprendre de ses Maîtres, mais il est sur la bonne voie! Que la Force soit avec lui!
La Guerre Froide est relancée! Les tueurs venus du froid comptent bien devenir les nouveaux Maîtres du circuit. Khachanov, Rublev font le gros oeuvre et dégagent le terrain à coups de parpaings dantesques, tandis que Medvedev le Cerveau de l’escouade finit le travail en écoeurant les survivants avec son implacable stratégie de sape, avec ses contres ravageurs. Daniil l’anti-héros… sur le court il semble toujours frêle, rougeaud et à bout de souffle, parfois hué par le public, on pense toujours qu’il va craquer mais comme tout bon méchant qui se respecte c’est un dur à cuir qui tient à rester debout!
Alexander Zverev n’est pas vraiment de type latin, et pourtant lorsqu’il attaque masqué il fait souvent mouche! Il dégaine son service aussi agilement que Don Diego et arrive distancer ses adversaires aussi vite que Tornado!
Alors là un pimp de science-fiction: Rafael Nadal en mode disco! On peut se tromper mais le bonhomme est tellement timide et sage qu’on a peine à l’imaginer sur le dance floor… Mais qui sait?
Serena Williams a beau avoir un physique pour le moins imposant, on connaît son goût immodéré pour la danse, surtout la danse de la victoire!
Dominic Thiem a su augmenter sa puissance grâce à son ancien coach Gunther Bresnik, qui pendant de nombreuses années l’a astreint à des entraînements plus durs que la moyenne, avec pour buts avoués de gonfler sa masse musculaire et son endurance, mais aussi indirectement pour lui forger un mental d’acier. Après plusieurs finales en Grand Chelem perdues, Dominic arrive enfin à maturité à 27 ans en remportant son premier Grand Chelem, l’US Open, au terme de deux semaines où il aura survolé ses adversaires en mode rouleau-compresseur, excepté en finale contre Alexander Zverev ou il remontera un handicap de 2 sets à rien. Costaud le Thiem, dans les muscles et dans la tête!
Le parcours d’Ashleigh Barty est l’une des belles histoires du tennis: après une première carrière pro courte (52 tournois disputés) et aux résultats mitigés (pas mal en double mais la cata en simple), elle annonce sa retraite… à seulement 18 ans! Lassée du stress et du rythme et des voyages incessants, l’Australienne se tourne alors vers le cricket, une autre de ses passions de jeunesse et également un sport de frappe, dans lequel elle brille. Nouveau coup de théâtre en 2016, après une belle progression avec l’équipe de Brisbane et la possibilité de percer dans le championnat national de cricket, elle bifurque à nouveau et se remet sérieusement au tennis, avec un retour fracassant sur le circuit et une remontada à la 17e place WTA fin 2017! Jusqu’à présent la petite Ashley (1m66) a progressé par à-coups, parfois avec des trous d’airs. Souhaitons que son apaisement psychologique lui procure une évolution un peu plus dans la constance!
Kei et Naomi… tout comme Neo et Trinity il y a 20 ans ils infiltrent et combattent la Matrice. Wake up Tokyo! Le duo japonais est toujours là pour déregler les rouages bien huilés des circuits ATP/WTA, l’une par son psychisme qui arrive courber la réalité même lorsque tout semble perdu, l’autre par son pouvoir d’hyper vitesse en déplacement et prise de balle.
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