Pour Alexander Zverev, remontada rime avec habitude. Le jeune Allemand est devenu synonyme de remontadas spectaculaires, de rebonds extraordinaires face à l’échec et de victoires inattendues. Même au fond du trou il finira toujours par s’en sortir.
Les blessures font malheureusement partie intégrante du sport professionnel, et les tennismen ne sont pas épargnés. Mais Alex Zverev a prouvé qu’il pouvait surmonter ces obstacles physiques avec une volonté inébranlable. Sa capacité à se rétablir rapidement et à retrouver son niveau de jeu optimal est tout simplement remarquable. On se rappelle sa terrible torsion de la cheville droite à Roland-Garros 2022 contre Nadal, la sortie en chaise roulante, les 3 ligaments arrachés… Assidu à la rééducation, il courra sur les courts seulement un an plus tard, après avoir réappris à… marcher.
De même, les pertes de confiance peuvent frapper n’importe quel joueur de tennis. Cependant, ce qui distingue Zverev des autres, c’est sa capacité à reconstruire sa confiance après une série de défaites décevantes. Après des saisons 2017 et 2018 très fastes, Zverev nous avait offert une saison 2019 exécrable, une purge à regarder avec des double-fautes à foison, des coups vendangés à gogo, et avit subit de facto une belle chute au classement. Il avait su se remobiliser pour revenir encore plus fort.
Les tie-breaks sont souvent les moments les plus intenses et cruciaux d’un match de tennis. Dans ces situations, Alex Zverev fait en général étalage de son service puissant, l’un des meilleurs de sa génération. Son service précis lui permet de renverser des situations apparemment désespérées, remportant des points cruciaux lorsqu’il en a le plus besoin.
diagnostiqué diabétique à l’âge de trois ans et demi, il a su adapter sa carrière en fonction de sa maladie, caractérisée par la présence d’un excès de sucre dans le sang. Il a même lancé la Fondation Alexander Zverev en 2022, pour venir en aide aux enfants souffrant de diabète de type 1 et aider les gens à prévenir un éventuel diabète de type 2 en menant une vie saine et active. Et en tant que joueur, il souhaite « montrer au monde qu’il ne faut pas se fixer de limite à cause de cette maladie ».
Pour gérer la maladie, il se contrôle à chaque changement de côté. Il n’a pas de pompe à insuline, et fait les injections lui-même. Il a toujours son stylo à insuline avec lui.
Donc avec Alexander Zverev, remontada n’est jamais un mot galvaudé, il a prouvé par les actes sa force mentale et continuera à avoir faim de victoires.
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