SCIENCE. Après plus de deux ans d’analyses, une fresque murale découverte dans la tombe du Pharaon Senebkay en janvier 2014 sur le site d’Abydos (Sud de l’Egypte) prouve que les Egyptiens jouaient déjà au tennis en 1650 av. J.-C. Les experts ont conclu qu’il y avait déjà les notions de « manche » en 6 jeux, d’oeil du faucon (voir symbole en haut à gauche) et de filet. Les « raquettes » étaient apparemment en bois (certainement importé du Liban), peintes ou serties. Ni la nature des balles ni celle du filet n’ont à ce jour pu être établies. D’après les postures sur cette œuvre funéraire (Pharaon Senebkay est à gauche, selon le cartouche), le « ramasseur de balle » était un esclave, peut-être aussi préposé au lancer de balle lors de l’engagement. Sans en connaître les dimensions exactes, il semble probable d’après les hiéroglyphes que le terrain était de forme plutôt ovale, avec changement de côté des joueurs à chaque nouveau jeu. Cette découverte fait écho aux célèbres papyrus (env. 1800 av. J.-C.) de la nécropole royale Tanis (Nord de l’Egypte) qui mentionnent à maintes reprises le jeu royal du « au plateau taper la boule au-dessus du filet pour le règne » sans pour autant l’expliquer. Il semblerait donc que le tennis, sous sa forme antique, fût pratiqué de la Haute à la Basse Egypte par les Pharaons et peut-être par la noblesse. Cette pratique semble liée une certaine notion de pouvoir, sans pour autant avoir un caractère religieux ou divin.
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